Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du verbe toussoter.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin toussoteux
\tu.sɔ.tø\
Féminin toussoteuse
\tu.sɔ.tøz\
toussoteuses
\tu.sɔ.tøz\

toussoteux \tu.sɔ.tø\ masculin

  1. Qui toussote.
    • Mais ce n’est pas la mort qui arriva d’abord, c’est la misère. Le petit M. Raingot, que Dieu ait son âme ! courait après la pratique, tout sec et toussoteux qu’il était. — (Camille Lemonnier, nouvelle Jeanne la rousse. Revue de Belgique, tome V, 1870, page 235.)
    • Il n’eut pas à frapper. Ferdinand, seul avec les deux femmes, parlait à Marguerite, de cette voix toussoteuse qu’il prenait pour mener une conversation difficile. — (Marcel Aymé, La Jument verte, page 190. Éditions Gallimard, collection « Blanche », 1933.)
    • Une grande araignée, gantée de noir, avec une petite touffe blanche qui apparaît sous sa calotte, une touffe coquine, a jeté cette opinion sans appel à un bonhomme jaunet, rachitique, toussoteux. — (Michel Durafour, Jus de citron, page 83. Éditions Segep, 1951)
    • Un homme long et toussoteux qui somnolait, appuyé sur un coude, après son casse-croûte, vient de se réveiller en pleine quinte. — (Ferenc Móra (1879-1934), Le crâne d'Attila : aventures archéologiques en Hongrie, page 138 (sélection et traduction des textes, introduction et notes, Katalin Escher et Iaroslav Lebedynsky). Éditions Errance, 2013.)
  2. Qui présente une apparence de faiblesse des bronches.
    • Loyalement, il s’était obstiné à nourrir ses trois enfants des valeurs morales les plus solides, les plus éprouvées, et devant les petits visages blêmes, les pauvres poitrines étroites et toussoteuses, il avait fini par pressentir qu’un régime de viandes rouges les mettrait à même d’assimiler plus complètement ses robustes enseignements. — (Marcel Aymé, nouvelle Le Faux Policier, publiée en 1945 dans Pan : revue artistique, satirique et littéraire, reprises dans le recueil Le Vin de Paris aux éditions Gallimard, collection « Blanche », puis dans le tome III (page 976) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, dans la Bibliothèque de la Pléiade.)