trâlée
Étymologie
modifier- Il s’agirait d’un mot existant au XVIIIe siècle en Anjou, en Bas-Maine, en Normandie, en Picardie et dans le Poitou, dérivé du mot trolée qui signifiait « troupe de personnes faisant route ensemble ». Le mot a été relevé par le Père Poitier en 1744 au Détroit[1].
- D’autres auteurs [2] le font dériver de tralée, « quantité de fil enroulée sur le trail (ou traule) » → voir trawl.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
trâlée | trâlées |
\tʁɑ.le\ |
trâlée \tʁɑ.le\ féminin
- (France) (Québec) (Familier) Bande, tripotée, groupe, grande quantité en parlant d’êtres humains, d’animaux, de choses.
Elle a une trâlée de mioches, de flos.
J'ai pas de temps à perdre, ça presse. Ça s'ra pas long qui va t'arriver toute une trâlée de l'Alaska, pis j'veux pas m'faire prendre mon idée.
— (Renée Laroche et Cécile Girard, Un jardin sur le toit – La petite histoire des francophones du Yukon, Association franco-yukonnaise, Whitehorse (Yukon), 1991, p. 97.)
Synonymes
modifier→ voir bande
Traductions
modifierPrononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « trâlée [Prononciation ?] »
- Canada (Shawinigan) : écouter « trâlée [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- ↑ Glossaire du parler français au Canada, Presses de l’Université Laval, Québec, 1968.
- [2] Félix Lecoy, Mélanges de philologie et de littérature romanes, Librairie Droz, Genève, 1988