Voir aussi : trainasser

Étymologie

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(fin XVe siècle) De « traîner » avec le suffixe -asser.

traînasser \tʁɛ.na.se\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison) — (orthographe traditionnelle)

  1. Traîner, ne rien faire de très intéressant.
    • Ensuite, on discuta dans les bureaux, dans les comités, on traînassa, on n'aboutit pas, on ne voulait pas aboutir... — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 149)
    • Leurs conditions de travail étaient plus qu’agréables : ils arrivaient quand bon leur semblait, lisaient leur journal au bureau, descendaient fréquemment boire une bière ou un café, et même, ils ressentaient pour le travail qu’ils effectuaient, en traînassant, une sympathie certaine, qu’encourageait la très vague promesse d’un engagement solide, d’un contrat en bonne et due forme, d’une promotion accélérée. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, pages 68-69)
  1. Faire traîner les choses en longueur..
    • Il faut aller le trouver, tirer cela au clair !
      J’ai averti les camarades. Ils ont traînassé
      — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • Le père se retourna. Une bonne douzaine de fagots s’alignaient déjà.
      — Tu vois, lança-t-il. Ça ne traînasse pas.
      — (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
  1. (Rare) Faire traîner en longueur.
    • Et puis surtout ne vas pas t'oublier toi-même,
      Traînassant ta faiblesse et ta simplicité.
      — (Paul Verlaine, Sagesse, I, III ; La Guilde du Livre, Lausanne, 1961, page 159)

Variantes orthographiques

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Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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