Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de trop et de tard.

Locution adverbiale modifier

Invariable
trop tard
\Prononciation ?\

trop tard

  1.  
    Un personnage court après la charrette car il est arrivé trop tard.
    Après le moment nécessaire.
    • On l’a soigné trop tard. — Le secours arriva trop tard de quelques jours.
    • Trop tard, trop tard… C’est le mot des négligents, des enfants et des ingrats. Non que je me sente plus coupable qu’une autre « enfant », au contraire. Mais n’aurais-je pas dû forcer, quand il était vivant, sa dignité goguenarde, sa frivolité de commande ? Ne valions-nous pas, lui et moi, l’effort réciproque de nous mieux connaître ? — (Colette, Sido, 1930, Fayard, pages 59-60)
    • Dans son cerveau, dans ses membres immobiles, passe comme une velléité d'entreprendre ; c'est comme un désir de voir du nouveau, d'aller vers des gens inconnus, meilleurs, qui existent peut-être quelque part. Mais, en même temps, – sans regret et même avec un certain soulagement, – il se sent incapable d'effort. Trop tard. Tout est trop tard. Et c'est presque tant mieux. — (Roger Martin du Gard, Vieille France, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 145-146)
    • Il savait aussi que ce « trop tard » avec lequel il avait joué comme un enfant avec le feu, c’était maintenant. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 114)

Traductions modifier

Références modifier