Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin typha, mot introduit par Carl von Linné en latin scientifique au dix-huitième siècle, du grec ancien τύφη, túphê (« roseau, plante dont on fait les paillasses »). D’autres sources mentionnent le grec ancien τῖφος, tîphos (« marais ») et le sens de « (plante des) marais », auquel cas, une légère erreur de transcription (y pour i) se serait glissée. Peut-être faut-il aller chercher dans une hellénisation du latin tufa (« toupet, touffe »), l’étymon de cette plante élégamment coiffée d’une touffe soyeuse qui lui vaut aussi le nom de quenouille.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
typha typhas
\ti.fa\
 

typha \ti.fa\ masculin, parfois féminin

  1. (Botanique) Massette d’eau[1], plante monocotylédone poussant dans les milieux humides.
    • Les racines ou, pour mieux dire, les rhizomes des typha se ramifient beaucoup, s’étendent en tous sens. — (Journal de pharmacie et des sciences accessoires, Société de pharmacie de Paris, 1828)
    • Les feuilles de typhas contiennent des fibres assez grossières, mais qui peuvent néanmoins être substituées au jute dans la sacherie, la corderie, la grosse ficellerie. — (Dictionnaire encyclopédique Quillet édition 1979)
    • Est ainsi détaillé tout ce qui procède de la protection, de l’exploitation et de la gestion du lac, de la lutte contre l’expansion des plantes envahissantes, le typha australis en particulier, de la lutte contre la prolifération de la bilharziose et des autres maladies liées à l’eau. — (Monique Hirschhorn, Moustapha Tamba, La sociologie francophone en Afrique. État des lieux et enjeux, Karthala, 2010, page 253)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  • typha sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • [1] Cuvier, Dictionnaire des sciences naturelles, 1828