Français modifier

Étymologie modifier

Du latin venialis (« pardonnable »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin véniel
\ve.njɛl\
véniels
\ve.njɛl\
Féminin vénielle
\ve.njɛl\
vénielles
\ve.njɛl\

véniel \ve.njɛl\

  1. (Théologie) Par opposition à mortel : se dit d'un manquement à la volonté de Dieu, qui n'empêche pas l'orientation foncière de l'être vers Dieu dans la grâce.
    • Le péché mortel détruit la charité dans le cœur de l’homme par une infraction grave à la loi de Dieu ; il détourne l’homme de Dieu, qui est sa fin ultime et sa béatitude en Lui préférant un bien inférieur. Le péché véniel laisse subsister la charité, même s’il l’offense et la blesse. — (Catéchisme de l'Église Catholique, article 1855)
    • On commet un péché véniel quand on n’observe pas dans une matière légère la mesure prescrite par la loi morale, ou bien quand on désobéit à la loi morale en matière grave, mais sans pleine connaissance ou sans entier consentement. — (Catéchisme de l'Église Catholique, article 1862)
    • Il y a deux sortes de péchés ; de mortels, qui excluent absolument du paradis jusqu'à la réconciliation du pécheur avec Dieu ; et de véniels, qui offensent Dieu à la vérité, mais ne l'irritent pas au point de nous priver de la béatitude. — (Montesquieu, Les Lettres Persanes, page 121, éditions Folio plus)
    • Il était des époques où l’on ne pouvait parler de péché véniel : tout péché était mortel, et toute indifférence, criminelle. C’était tout, ou ce n’était rien. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
  2. (Familier) Qui a peu de gravité : Oubli véniel.
    • Ce ne sont que des fautes vénielles.
    • Ses seuls démêlés avec la justice se limitaient à un excès de vitesse véniel cinq ans plus tôt. — (Antoine Bello, Ada, Gallimard, Collection Blanche, 2016, p. 101)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier