Français modifier

Étymologie modifier

De l'ancien français vasselage.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
vasselage vasselages
\vas.laʒ\

vasselage \vas.laʒ\ masculin

  1. (Histoire) État, condition de vassal.
    • Les seigneurs, […], avaient maintenant repris leur ancienne licence dans toute son étendue, méprisant la faible intervention du Conseil d’État d’Angleterre, fortifiant leurs châteaux, augmentant le nombre des gens qui relevaient d’eux, réduisant tout ce qui les entourait à une sorte de vasselage, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Autour du principal corps de logis se trouvaient disposés par ordre les logements des officiers du palais, soit barbares, soit romains d’origine, et ceux des chefs de bande qui, selon la coutume germanique, s’étaient mis avec leurs guerriers dans la truste du roi, c’est-à-dire, sous un engagement spécial de vasselage et de fidélité. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
    • (Sens figuré)C'est vasselage que de vivre sous le pavillon de la Livre et du Dollar. — (Joseph Caillaux; Discours de Montpellier, dans Ma doctrine, 1926)
    • (Sens figuré)J’ai, six mille nuits durant, valeureusement aimé la divine langue française : je puis tout dire en Français, j’y suis burgrave sans vasselage aucun, même aux lois ! — (Joséphin Peladan, Istar : La décadence latine, G. Édinger, 1888, page 165)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Du latin vassalaticum, issu de vassalus (« vassal »).

Nom commun modifier

vasselage masculin

  1. Vaillance, prouesse.
    • Onques mais en tout mon aage
      Ne vi hom de tel vasselage
      — (L’âtre périlleux, anonyme, manuscrit 1433 français de la BnF)
  2. Fidélité au suzerain.
  3. État, condition de vassal.