Français modifier

Étymologie modifier

Mot dérivé de veine, avec le suffixe -elle : une rue comme une petite veine. Pour les grandes avenues ou boulevards, l’analogie est la même : on parle dans ce cas d’artères principales.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
venelle venelles
\və.nɛl\

venelle \və.nɛl\ féminin

 
Une ancienne venelle à Royat-les-Bains.
  1. Ruelle étroite, entre des murs ou des haies.
    • Le chien avait enfilé une venelle, devant les pertuisanes du guet enrouillé par la pluie et morfondu par la bise. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • À la fin, après une suprême hésitation, il s'enfonça dans une venelle étroite, absolument privée de lumière. — (Jean Ray, Harry Dickson, L'Etoile à sept branches, 1935)
    • À Talmont même, …, c’est à travers les venelles qu’il faut flâner et chercher parmi les milliers de roses trémières roses… celles, très rares, qui sont rouges ou ivoire. — (Vincent Schaeffer, l’Express mag n° 2882, 2006)
    • Melchior attendit qu'ils disparaissent pour sortir de la Rover, repéra les lieux, la vieille ville, quelques venelles et passages à peine larges pour que deux hommes s'y croisent, des ruelles désertes, idéales pour un guet-apens. — (Jean-Paul Jody, La route de Gakona, Le Seuil, 2009, page 72)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

  • venelle sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier