vent à décorner les cocus

Français modifier

Étymologie modifier

(Ironique) De l'expression vent à décorner les bœufs ; le cocu est aussi nommé un cornard, porteur de corne. L'expression se fait par assimilation du bœuf (mâle castré) au cocu.

Locution nominale modifier

vent à décorner les cocus \vɑ̃ t‿a de.kɔʁ.ne lɛ kɔ.ky\ masculin

  1. (Sens figuré) (Familier) Vent qui souffle très fort.
    • — Bonjour, Irène, t’as vu le vent qu’il fait ?
      — Un vent à décorner les cocus ! Pour la Toussaint c’est toujours comme ça !
      — (Xavier-Marie Bonnot, Les Âmes sans nom, Place des éditeurs, 2010, chap. 3)
    • Le soir, nous franchîmes à pied, destriers tenus par la bride, le pont Saint-Bénézet qui reliait les deux rives du fleuve Rhône, sous des rafales de vent à décorner les cocus, pour rejoindre la terre royale au fort Saint-André, près Villeneuve-lès-Avignon. — (Hugues de Queyssac, Le chevalier noir et la dame blanche, tome 4: La lumière des parfaits, éd. 12/21, 2014)

Notes modifier

Dans l’Ouest de la France, parfois complété par la phrase « heula ! mon pauvre mari qui est dehors. »

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier