Voir aussi : Verbe

Français modifier

Étymologie modifier

Du latin verbum (« parole »), de l'indo-européenne *werdʰh₁o- qui l’apparente à l’anglais word, au néerlandais woord.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
verbe verbes
\vɛʁb\

verbe \vɛʁb\ masculin

  1. (Grammaire) Partie du discours qui exprime soit une action faite ou supportée par le sujet, soit un état ou une manière d’être du sujet, et qui, pour les exprimer, possède un certain nombre de formes diverses dont l’ensemble est appelé conjugaison, lesquelles formes expriment son sujet et le temps de la proposition.
    • Et les cédilles, ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s’accordait tantôt avec le complément d’objet direct tantôt pas, c’était un cauchemar. — (Akli Tadjer, Alphonse, Jean-Claude Lattès, 2005)
    • Mais, dupé par la langue grecque, qui, grâce à l’article, permet de transformer des verbes en substantifs, il n’échappe à l’aporie de Parménide « L’Être est, le non-être n’est pas, on ne sortira pas de cette pensée » que par cinq théories […]. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, édition 1966)
    • La caractéristique du langage schtroumpf est que les noms propres et les noms communs, les verbes et les adverbes y sont remplacés, et chaque fois que possible, par des conjugaisons et déclinaisons du mot schtroumpf. — (Umberto Eco, Kant et l’ornithorynque, traduit de l’italien par Julien Gayrard, Éditions Grasset, 1999)
    • Quand Karl Lentze vanta les 505 440 formes possibles d’un verbe en volapük, Auguste Kerckhoffs répondit que cette prétendue richesse constituait un défaut et qu’elle conduirait infailliblement la langue du Père Schleyer à sa perte.
  2. (Soutenu) (Littéraire) Parole, expression de la pensée par les mots.
    • Tu admets, ô Prospêtès, que, par le verbe et par la plume, je fasse profession d’amoralité. Que je me décrive comme un être ayant rompu avec la morale officielle ou la morale officieuse. — (Émile Armand, « Amoral », dans Les réfractaires, n°2, février-mars 1914)
    • Quand il n’est pas une duperie, un mirage, quand il est le reflet d’un esprit supérieur, le verbe emporte tout. L’éloquence naturelle et concise du grand Charcot l’aida à déchiffrer le système nerveux. Vivier était un verbal sans verbosité, un de ceux chez qui le terme exact est comme la rampe de la découverte et qui s’appuient sur lui pour monter plus haut, pénétrer plus avant. — (Léon Daudet, ‘’Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux’’, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 319)
    • Finies, la puissance de conviction du verbe, les accents de vérité des déclarations à la police.— (Antoine Garapon (producteur de l’émission « Esprit de justice » sur France culture), La justice a besoin de temps et de temps morts, journal La Croix, 15 janvier 2015, page 25)
    • On se sent bien, dans la grammaire de la rue. Le verbe fait l’action. Mais il y a les verbes d’état aussi. Ils n’ont pas de complément d’objet, pas de but. Être, paraître, devenir. On se sent là. Lézard de la rue. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 36)

Abréviations modifier

Dérivés modifier

Hyperonymes modifier

Hyponymes modifier

→ voir Catégorie:Verbes

Méronymes modifier

Holonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Espéranto modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Composé de la racine verb (« verbe ») et de la finale -e (adverbe).

Adverbe modifier

verbe \ˈver.be\

  1. Verbalement.

Apparentés étymologiques modifier

→ voir la catégorie Mots en espéranto comportant la racine verb  . Racine:espéranto/verb/dérivés

Prononciation modifier