Latin modifier

Étymologie modifier

De verbena.

Nom commun modifier

Cas Singulier Pluriel
Nominatif verbenacă verbenacae
Vocatif verbenacă verbenacae
Accusatif verbenacăm verbenacās
Génitif verbenacae verbenacārŭm
Datif verbenacae verbenacīs
Ablatif verbenacā verbenacīs

verbenaca \Prononciation ?\ féminin

  1. (Botanique) Verveine, herbe sacrée.
    • Nulla tamen Romae nobilitatis plus habet quam hiera botane. aliqui aristereon, nostri verbenacam vocant. haec est quam legatos ferre ad hostes indicavimus; hac Iovis mensa verritur, domus purgantur lustranturque. genera eius duo: foliosa, quam feminam putant, mas rarioribus foliis.
      ramuli utriusque plures, tenues, cubitales, angulosi, folia miniora quam quercus angustioraque, divisuris maioribus, flos glaucus, radix longa, tenuis. nascitur ubique in planis aquosis. quidam non distingunt et unum omnino genus faciunt, quoniam utraque eosdem effectus habeat.
      — (Pline l'Ancien, Naturalis Historia, XXV)
      Mais aucune plante n'a parmi les Romains plus de renom que l'hiérabotane (herbe sainte). Quelques-uns la nomment péristéréos (herbe à pigeon) ; les Latins, verveine. C'est l'herbe, comme nous l'avons dit, que portaient dans leurs mains les ambassadeurs envoyés à l'ennemi. C'est avec elle qu'on balaye la table de Jupiter, qu'on fait les purifications et expiations pour les maisons. Il y en a deux espèces : l'une très feuillée, que l'on croit être la femelle (Verbena supina); l'autre, la verveine mille (V. officinalis), à feuilles plus clairsemées. Toutes deux ont des branches nombreuses, menues, longues d'une coudée et anguleuses. Les feuilles sont plus petites que celles du chêne, plus étroites, et plus profondément divisées. La fleur est glauque, la racine longue et menue. Cette plante croit partout, dans les plaines humides. Quelques-uns n'admettent aucune distinction, et des deux ne font qu'une espèce, vu que les effets sont les mêmes.

Synonymes modifier

Références modifier