viendre

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Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Réfection de venir, peut être à partir des formes conjugués au futur, peut-être par l’effet du langage enfantin, ou par effet linguistique de transition vers la classe en -re, à l’image de tiendre (« tenir »), boudre (« bouillir »), ou issu d’un usage régional (boudre est bien attesté comme régionalisme dans plusieurs régions).

Verbe modifier

viendre \vjɛ̃dʁ\ 3e groupe, défectif (voir la conjugaison)

  1. (Populaire) (Par plaisanterie) Venir.
    • Je viens, je vins, je viendrai, que je vienne, que je vinsse… Quelle scie ce verbe viendre— (Robert Vitton & Valérie Constantin, Qu’es-aco ?, 2008)
    • Deux superbes hétaïres giflent l’espace, look hyper branché, minijupe cuir, collants fluo. Rêve Jeff, rêve, patience ça va venir, tout va viendre. — (Aziz Chouaki, Aigle, 2000)
  2. (Langage enfantin) Venir.
    • C’est ce qui explique par exemple le fait que les enfants francophones disent volontiers tiendre ou viendre pour tenir ou venir, par une généralisation erronée de verbes comme peindre ou craindre. — (Pierre Frath, Signe, référence et usage, 2007)
  3. (Spécialement) (Canada) Venir.
    • Venir se prononce souvent viendre à l’infinitif. De même: convenir. Ex. Tâche de viendre de bonne heure. Ça va me conviendre. — (Victor Barbeau, Le Ramage de mon pays : le français tel qu’on le parle au Canada, 1939)
  4. (Régionalisme) Venir.
    • VIENDRE, v. int. Venir. Usage : […] Bon, vas-tu viendre à c’t’heure ? — (Société Ornaise d’histoire et d’archéologie, Le Pays Bas-Normand, 2003)
    • […] veindre pour le Loiret central et viendre en bas-manceau et en haut-manceau. — (Michel Guibé, André Chédeville, Missel pontifical, 2001)

Dérivés modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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