Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Calque de l’anglais tongue twister (« qui fait tordre la langue »). Selon Claude Gagnière, le mot virelangue serait une création de 1911 d’Antonin Perbosc qui francisa une expression languedocienne (la lenga t’a virat ou as viralengat, « la langue t’a fourché ») [1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
virelangue virelangues
\viʁ.lɑ̃ɡ\
Bonjour madame la saucissière, combien vendez-vous ces six saucisses-là ?
Je les vends six sous, six sous ci, six sous ça, six sous ces six saucisses-là.
— (Chantal Mettoudi, Comment enseigner le langage en maternelle, Hachette Éducation, 2016, page 98)
Illustration d’un virelangue
 
Langue qui fourche.

virelangue \viʁ.lɑ̃ɡ\ masculin

  1. Locution, phrase ou petit groupe de phrases à caractère ludique, caractérisée par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire des deux à la fois.
    • Un virelangue classique est celui-ci : Les chaussettes de l’archiduchesse, sont-elles sèches ou archi-sèches ?
    • Plus facile, on modifiera ou amplifiera un virelangue existant en y ajoutant de nouvelles propositions. Ainsi, de nombreuses variantes sont possibles sur le virelangue du chasseur. Un chasseur sachant chasser sans son chien, ça se chasse aussi, sachez-le ! — (Sébastien Bailly, Les mots pour le rire, Éditions Mille et une nuits, 2015)
    • Les virelangues comportent des jeux de mots, allitérations, assonances et autres figures de style qui rendent l’exercice difficile. Chacun a essayé un jour de répéter le plus rapidement et longtemps possible ces suites de mots. — (Le Figaro, Avez-vous déjà utilisé le virelangue ?, Le Figaro. Mis en ligne le 3 janvier 2023)

Notes modifier

On parle aussi de trompe-oreilles lorsqu’une phrase est difficile à comprendre et donne l’impression d’être en langue étrangère.

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. Claude Gagnière, Des mots et des merveilles, Robert Laffont, 1994, pages 284-291