Français modifier

Étymologie modifier

Du latin vitulus (« veau »).

Verbe modifier

vituler \vi.ty.le\ intransitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se vituler)

  1. Paresser.
    • Durant l'été, il va passer quelque temps à Montculot, chez son oncle l'abbé, pour y vivre de la vie patriarcale que nous avons décrite, rêver au fond des bois, s'étendre et « vituler ». — (Félix Reyssié, La jeunesse de Lamartine, chapitre VIII ; Librairie Hachette et Cie, Paris, 1892, page 120)
    • Par exemple, un art qui bat son plein et qui se conserve dans toute sa fraîcheur à Tombouctou, c'est la paresse. C'est pitié de voir des tas de vigoureux jeunes gens vituler à journées entières le long des murs. — (P. P.-M. Thomas, Les Tombouctiens : lettre à M. le chanoine Robert, dans les Missions d'Afrique des Pères blancs n° 184, juillet-août 1907 ; Procure des missions d'Afrique, Paris, 1907, page 116)
    • — Je te mets une chaise longue au soleil, Gramie ?
      Gramie remercie et se met à vituler, la tête abritée sous une vieille ombrelle, la robe tirée haut pour exposer aux ultra-violets des jambes variqueuses.
      — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 226)
  2. (Pronominal) Se vautrer languissamment, être couché par terre en paressant.

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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