walrus
Étymologie
modifier- Emprunté au néerlandais walrus, issu de l’allemand Walross, « morse », de Wal, « baleine », et Ross, « cheval ».
- Ce mot apparait en 1640 dans L'Histoire du Nouveau Monde ou description des Indes Occidentales, contenant dix-huict livres, enrichi de nouvelles tables geographiqiues & figures des animaux, plantes & fruicts. (Traduction française de Nieuwe Wereldt, [1625]). Le mot walrus n'apparait en Anglais que vers 1728[1].
Nom commun
modifierwalrus \wal.ʁys\ masculin
- (Désuet) synonyme de morse, un mammifère marin.
Le walrus est un véritable monstre ; sa longueur est de trois à cinq mètres, il pèse vingt quintaux.
— (le Tour du monde, livraison du 15 août 1874, page 107)Au moment de l’abandon [de la flotte baleinière du Pacifique Nord], la cargaison totale de ces douze navires se composait de 12 000 barils d’huile, de 2300 gallons de spermaceti, de 64 000 livres de fanons et des 48 000 livres d’ivoire du walrus.
— (Journal officiel 23 nov. 1876, page 8603, 2e colonne)- [...] eſpece de Phoques , animal comme ie croi incognu aux anciens, appellé des noſtres Walrus, & des Anglois qui en ont pris le nom des Ruſſiens Morsh. C’eſt vn animal amphibie & ſort monſtrueux, qui ſurpaſſe parfois quand il eſt paruenu à ſon ordinaire grandeur, les bœufs de ce païs en groſſeur, il a la peau comme celle d'vn chien marin, la gueule d'vne vache, (d’où il a eſté nommé par aucuns vache marine) ſi ce n’eſt qu‘il a deux dents qui ſortent hors, recourbees en bas, longues parfois d’vne coudee, qu’on employe à meſme choſe que l’iuoire , & ſont de meſme valeur : ils ont rarement plus d’vn ou deux petits; c'eſt vn animal robuſte & fort ſauuage d’abord, par ainſi ſort difficile à prendre, on le prend en terre, rarement en l'eau. Nous en auons fait mettre ici la figure,exactement & au vif depeinte.— (Jean de Laet, L'Histoire du Nouveau Monde ou Description des Indes occidentales, contenant dix-huict livres, par le sieur Jean de Laet, d'Anvers; Enrichi de nouvelles tables géographiques & figures des animaux, plantes & fruicts, 1640)
Notes
modifier- Ce mot ne semble avoir été usité que du XVIIe au XIXe siècles.
Prononciation
modifier- La prononciation \wal.ʁys\ rime avec les mots qui finissent en \ys\.
- \wal.ʁys\ ou, à l’anglaise, \wal.ʁœs\
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (walrus)
Étymologie
modifier- Du danois hvalros, inversion du vieux norrois hrosshvalr. À comparer au néerlandais walrus, à l’islandais hross (« cheval ») et halvur (« baleine ») et à l’allemand Walross.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
walrus \ˈwɑl.ɹəs\ |
walruses ou walrus \Prononciation ?\ |
walrus
Dérivés
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierPrononciation
modifier- (Royaume-Uni) : \ˈwɔːl.ɹəs\, \ˈwɒl.ɹəs\
- (États-Unis) : \ˈwɑl.ɹəs\, \ˈwɔl.ɹəs\
- États-Unis : écouter « walrus [Prononciation ?] »
- (Australie) : écouter « walrus [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifierRéférences
modifier- Cette page utilise des informations de l’article du Wiktionnaire en anglais, sous licence CC BY-SA 4.0 : walrus. (liste des auteurs et autrices)
Étymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
modifierNombre | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Nom | walrus | walrussen |
Diminutif | walrusje | walrusjes |
walrus \Prononciation ?\ masculin
Vocabulaire apparenté par le sens
modifierTaux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 99,1 % des Flamands,
- 99,3 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- \wɑlrʌs\
- Pays-Bas : écouter « walrus [Prononciation ?] »
Références
modifier- Cette page utilise des informations de l’article du Wiktionnaire en anglais, sous licence CC BY-SA 4.0 : walrus. (liste des auteurs et autrices)
- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]