zézaiement

Français

De zézayer avec le suffixe -ment.

Singulier	Pluriel
zézaiement	zézaiements
\ze.zɛ.mɑ̃\

zézaiement \ze.zɛ.mɑ̃\ masculin

Fait de zézayer, vice de prononciation par lequel on donne aux sons \ʒ, s\ (j ou s) le son \z\ (z).
- Le désespoir de sa vie était qu’affligé d’un zézaiement un peu enfantin, il n’avait pu, dans la magistrature debout, remplir son mérite, car il se piquait d’être un grand orateur. — (Émile Zola, Paris, 1897)
- Elle avait deux ans de moins que moi et parlait encore avec un zézaiement qui me faisait sentir toute la supériorité que j’avais sur elle. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 118)
- N'ayez crainte ! répliqua Pepette qui, malgré ses airs de colosse, avait une petite voix et un très léger zézaiement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Ça fait que les Ritals qui mettent un peu le nez hors de leurs ghettos de Ritals se débrouillent vite fait avec le français. Mais, aussi longtemps puissent-ils vivre, ils seront quand même toujours trahis par le zézaiement. Rien à faire, ils zozotent. — (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 54)

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (zézaiement), mais l’article a pu être modifié depuis.