Français modifier

Étymologie modifier

Composé de égo (« soi-même ») avec le suffixe -isme.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
égotisme égotismes
\e.ɡɔ.tism\

égotisme \e.ɡɔ.tism\ masculin

  1. Étude sans complaisance qu’un écrivain fait de lui-même, de son physique et de son caractère, de sa personnalité ; tendance, disposition à parler de soi-même.
    • On peut reprocher de l’égotisme à la forme que j'ai adoptée. On permet à un voyageur de dire : « J’étais à New-York, de là je m’embarquai pour L’Amérique du sud, je remontai jusqu’à Santa-Fé-de-Bogota. Les cousins et les moustiques me désolèrent pendant la route, et je fus privé, pendant trois jours, de l’usage de l’œil droit. » On n’accuse point ce voyageur d’aimer à parler de soi ; on lui pardonne tous ces je et tous ces moi, parce que c’est la manière la plus claire et la plus intéressante de raconter ce qu’il a vu. — (Stendhal, De l'Amour, 1re préface de 1826,)
    • Moi, j’ai un heureux naturel, – que l’on me pardonne si je fais un abus de l’égotisme dans ce récit, car il est rare que la personnalité d’un auteur ne se mêle pas à ce qu’il raconte – voir Hugo, Dumas, Lamartine et tant d’autres. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
  2. Jouissance raffinée de sa propre personne ; culte du moi, intérêt excessif accordé à sa propre personnalité, au développement de celle-ci.

Synonymes modifier

culte du moi

Apparentés étymologiques modifier

étude qu'un écrivain fait de lui-même

culte du moi

Traductions modifier

Prononciation modifier


Paronymes modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier