Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du grec ancien Ἐρινύες, Erinýes, pluriel de Ἐρινύς, Erinýs. Les Érinyes sont les esprits femelles de la justice et de la vengeance ; elles seront baptisées « Furies » par les Romains. On les nomme Alecto (« l’Implacable »), Mégère (« la Haine »), et Tisiphone (« la Vengeance »).

Nom propre modifier

Singulier Pluriel
Érinye Érinyes
\e.ʁi.ni\

Érinyes \e.ʁi.ni\ féminin pluriel

  1. (Divinité) Divinités persécutrices.
    • Pour les Grecs, le cheval furieux est terrible à regarder et terrible à entendre, car le grincement des dents, le bruit du mors, rappellent le grondement des Érinyes […] — (Bernard Terramorsi, Le Fantastique dans les nouvelles de Julio Cortazar : Rites, jeux et passages, Éditions L’Harmattan, 1994, page 38)
    • Depuis la soumission des Érinyes dans l’Orestie d’Eschyle, la culture occidentale a été une mise en garde constamment répétée contre les dangers de la barbarie, du règne chaotique de la violence et de la vengeance. — (Raphaël Arteau McNeil, « Jane Austin et les zombies ou l’oubli du bon sens et du bon goût », in Argument, volume 19, no 1, automne-hiver 2017, page 99)

Notes modifier

Le singulier Érinye existe également.

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • Érinyes sur l’encyclopédie Wikipédia