à mi-drisse
Français modifier
Étymologie modifier
Locution adverbiale modifier
à mi-drisse \a mi.dʁis\
- (Marine) Se dit d’un pavillon qui n’est hissé qu’à moitié [1].
- […] ; un mât fut dressé, et le pavillon danois monta lentement pour s’arrêter à mi-drisse ; il restait en berne, un accident était donc arrivé. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Sens figuré) (Par analogie) À moitié ouvert ; mi-clos.
- Eh ben, Naulleau, par exemple, n’est pas, n’a jamais été, ne sera jamais journaliste. C’est un éditeur, un salonneur parisien déguisé en phacochère mal rasé. Pas un journaliste. Pas plus que Ruquier ou Nagui. Zemmour, lui, oui, quand même, de l’espèce bâclée et égocentriste, glotte en avant ; paupière à mi-drisse, narines pincées par la bonne opinion qu’il a de lui-même mais bon, c’en est un. — (Hannibal, “Vive le journalisme et la désimmigration !”, RIVAROL, nº 3127, 17 avril 2014, page 12)
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « à mi-drisse [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « à mi-drisse [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
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Références modifier
- [1] « drisse », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage