écrivaillerie
Français modifier
Étymologie modifier
- → voir écrivailler
Attestations historiques modifier
- (XVIe siècle) L’escrivaillerie semble estre quelque symptome d’un siecle debordé. — (Montaigne, III, 9)
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
écrivaillerie | écrivailleries |
\e.kʁi.vaj.ʁi\ |
écrivaillerie \e.kʁi.vaj.ʁi\ féminin
- Démangeaison d’écrire, d’écrivailler.
- Très vite, l’éloquence et l’écrivaillerie l’exaspèrent et il y voit un symptôme du désarroi général. — (Albert Rivaud, Histoire de la philosophie, volume 4, 1960)
- Quand je lis dans les journaux, dans les écrivailleries de ceux qui ont une mauvaise conscience, parce qu’ils sont en sûreté par derrière, quand je lis ces hâbleries qui font de tout soldat un héros, cela me fait mal. — (Romain Rolland, Au-dessus de la mêlée, Librairie Paul Ollendorff, 1915, chapitre XVI)
Traductions modifier
Prononciation modifier
- Aujourd’hui \e.kʁi.vaj.ʁi\
- (XIXe siècle) \e.kʁi.vɑʎ.ʁi\ ll mouillées
Références modifier
- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (écrivaillerie)