Français modifier

Étymologie modifier

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Verbe modifier

émutir \e.my.tiʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Fienter, en parlant d'un oiseau.
    • Les oiseaux étaient grands, beaux et polis à l’avenant, bien ressemblants les hommes de ma patrie, buvaient et mangeaient comme hommes, émutissaient comme hommes, enduisaient comme hommes, pétaient, dormaient et roussinaient comme hommes. — (François Rabelais, Gargantua et Pantagruel — Le Cinquième Livre, chap. I, transcription Henri Clouzot, Bibliothèque Larousse, 1546)
    • Quand l’oiseau ne peut émutir , le signe est qu'il gratte sa queuë & boit eau. Donne luy chair de porc chaude, auec vn peu d'aloës. — (Jacques du Fouilloux La Venerie, Chap.22, p.65, Abel l'Angelier, 1601)
    • Quand Tobie auroit écrit trois ou quatre fois à un sénateur de Babylone qu'une hirondelle lui avoit émuti tout chaudement dans les yeux, pensez-vous que le sénateur eût été bien rejoui des bavarderies de Tobie? — (Johann Heinrich Meynier, Nouvelles lettres françoises sur toutes sortes de sujets (Neue französische Briefmuster für die gewöhnlichsten Vorfälle des Lebens), page 209, Godefroi-Adolphe Grau, Hof, 1794)
    • 7° — Entérite. — L'oiseau ne peut émutir. — (Recueil de médecine vétérinaire, vol.77, Vigot Éditions, 1900, page 127)
  2. (Dans l’ordre de Malte) Accorder une dignité en raison de l’ancienneté.
    • Dès cette nouvelle connue à Malte, le Grand Hospitalier estima que le grand prieuré devait être émuti, nonobstant le droit acquis qu'avait dessus le prince François de Lorraine1. — (Alain Blondy, Hugues de Loubens de Verdalle (1531-1582-1595), 2005)

Variantes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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