Français modifier

Étymologie modifier

(Religion) Du prédicateur Éon de l'Étoile, avec le suffixe -iste.
(Sexualité) De éonisme, avec le suffixe -iste.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
éoniste éonistes
\e.o.nist\

éoniste \e.o.nist\ masculin et féminin identiques

  1. (Religion) Relatif à une hérésie chrétienne du XIIe siècle en Bretagne.
    • Ce moine, créant en Brocéliande la secte éoniste, prêchant et prophétisant avec rage et menant, dit-on, sabbat, fut jugé à Reims par le pape Eugène III et n'échappa au bûcher réservé aux sorciers qu'en simulant la folie — la Folle-pensée. — (La Revue des deux Mondes, 1964, n° 21-24, p.212)
    • De plus, ces fidèles étaient extrêmement nombreux et il semble bien que l'hérésie éoniste ait eu plus d'importance qu'on ne pense. Certains chroniqueurs disent qu'elle se répandit bien au- delà de la forêt de Brocéliande, qu'elle gagna tout le diocèse de Saint-Malo et même qu'elle atteignit la Gascogne. — (Jean Markale, Histoire secrète de la Bretagne, Albin Michel, 1977, p.141)
  2. Relatif à l’éonisme.
    • Tout cet attirail, — fantasme universellement masculin ? —, devait solliciter particulièrement Crevel. Dans Êtes-vous fous ?, il met ainsi en scène un nègre éoniste : […]. — (Jean Michel Devésa, René Crevel et le roman, Rodopi, 1993, p.75)

Apparentés étymologiques modifier

en religion

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
éoniste éonistes
\e.o.nist\

éoniste \e.o.nist\ masculin

  1. Homme qui pratique l'éonisme.
    • […], il n'a avoué que mis en présence des billets […] parfumés à Dernier Soir, dont il use immodérément lui-même, on peut se demander pourquoi car, en dépit de son affectivité tortueuse, il n'est ni inverti ni éoniste. — (Léo Malet, Nestor Burma contre C.Q.F.D., S.E.P.E (Le Labyrinthe), 1945)

Traductions modifier

Prononciation modifier


Anagrammes modifier

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