épitrope
Français modifier
Étymologie modifier
Nom commun 1 modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
épitrope | épitropes |
\e.pi.tʁɔp\ |
épitrope \e.pi.tʁɔp\ féminin
- (Rhétorique) Concession.
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
Traductions modifier
Nom commun 2 modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
épitrope | épitropes |
\e.pi.tʁɔp\ |
épitrope \e.pi.tʁɔp\ masculin
- En Turquie et en Grèce, commissaire choisi parmi les chrétiens grecs.
- Naxos a eu la liberté de créer des magistrats tous les ans ; en sorte qu’elle fait, sous la domination des Turcs, comme une petite république à part. Ses magistrats se nomment épitropes. — (« Naxos », dans L’Encyclopédie, 1751)
Apparentés étymologiques modifier
Traductions modifier
Anagrammes modifier
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Références modifier
- « épitrope », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage