Français modifier

Étymologie modifier

Se disait d’un nouveau-né venu au monde avec une partie de la membrane fœtale sur la tête, ce qui passait pour un signe de chance.

Locution verbale modifier

être né coiffé \ɛtʁ ne kwa.fe\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de être)

  1. Avoir de la chance.
    • J’ai le truc de chaque commerce. Sais-tu pourquoi ? Je suis né coiffé. Ma mère a gardé ma coiffe, je te la donnerai ! — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
    • Il était né coiffé, disait-on avec un sourire malin où n'entrait point d'indignation. — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 162)
    • Je suis né coiffé : on mit ma coiffe en vente par la voie des annonces de journaux, au très modique prix de quinze guinées. — (Charles Dickens, David Copperfield, Traduction par Paul Lorain, Hachette et Cie, 1894 (Tome 1, pages 1-13))
    • Mais être né coiffé ne se limite pas, en principe, à l’heur d’une riche naissance – ce que les Anglais appellent d’une façon plus explicite « venir au monde avec une cuillère en argent dans la bouche ». — (Claude Duneton, La Puce à l’oreille: Anthologie des expressions populaires avec leur origine, 1978)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier