ôte-toi de là que je m’y mette

Français modifier

Étymologie modifier

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Locution-phrase modifier

ôte-toi de là que je m’y mette

  1. (Sens figuré) (Familier) Se dit pour qualifier la conduite de gens qui veulent sans droit occuper la place d’un autre, qui n’ont pour mobile qu’une ambition impatiente.
    • Il y a longtemps que je le dis : le libéralisme ne nous livrera plus de bataille rangée ; il a renoncé aux conspirations, au carbonarisme, aux prises d’armes, il mine en dessous et se prépare à un complet Ôte-toi de là que je m’y mette ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
    • Et tant qu’à Renaud, à Laronde et à leurs pareils, ce sont des ambitieux qui voudraient prendre la place des autres pour faire les bourgeois à leur tour. « Ôte-toi de là que je m’y mette » : c’est toujours la même histoire. Les opposants, ceux qui n’ont pas la responsabilité du pouvoir, se disent capables de faire monts et merveilles, et, lorsqu’ils sont les maîtres, ils s’empressent d’imiter leurs devanciers. — (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, pages 301-302)
    • D’sus l’trône Louis XVIII placé,
      Notre Emp’reur que rien n’inquiète,
      Lui dit : pour un an j’t’ai laissé,
      Ot’-toi d’là que j’m’y mette !
      — (Histoire de France par les chansons (1982), France Vernillat, Pierre Barbier)

Variantes modifier

Traductions modifier