Français modifier

Étymologie modifier

L’expression apparaît dans le chapitre cinq du Livre de Daniel.
Elle est écrite sur un mur par une main sortie du néant lors d’un banquet du roi Balthazar.
Elle signifie approximativement « compté, compté, pesé et divisé ».
Elle annonce la mort de Balthazar et la fin de son empire.

Nom commun modifier

Invariable
Mane-Tekel-Pharès
\Prononciation ?\
 
Le Mane-Tekel-Pharès apparaît à Balthazar (tableau de Rembrandt, 1635).

Mane-Tekel-Pharès \Prononciation ?\ masculin

  1. Mauvais présage, formule de malédiction.
    • L’étonnement, la colère, la stupéfaction de Balthazar en apercevant le Mane-Tekel-Pharès ne saurait se comparer au froid courroux de Grandet qui, ne pensant plus à son neveu, le retrouvait logé au cœur et dans les calculs de sa fille — (Balzac, Eugénie Grandet, 1834, Éditions Garnier Flammarion, 1964, page 85)

Variantes modifier

Traductions modifier

Voir aussi modifier