Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin Thalia, emprunté au grec ancien Θάλεια, Tháleia (« Florissante »), de θάλλω, thállô (« pousser »).

Nom propre modifier

 
Thalie, muse de la comédie. (sens 1)

Thalie \ta.li\ féminin

  1. (Divinité) Muse de la comédie.
    • « Voilà qui tombe on ne peut mieux, répondit le marquis, et pour les conditions il n’y aura point de difficulté ; vous fixerez vous-même la somme ; on ne marchande point avec Thalie, laquelle est une muse fort considérée d’Apollon, et aussi bien vue à la cour qu’à la ville et en province, où l’on n’est pas si Topinambou qu’on affecte de le croire à Paris. » — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
  2. (Divinité) Une des trois Charites (Grâces), les autres étant Aglaé et Euphrosyne. Fille de Zeus et de l’Océanide Eurynomé ou de l’Heure Eunomie, elle préside aux célébrations festives et aux banquets riches et luxueux.
  3. (Mythologie) Une des Néréides de la mythologie grecque.
    • Nérée et Doris aux beaux cheveux, cette fille du superbe fleuve Océan, engendrèrent dans la mer stérile les aimables nymphes Proto, Eucrate, Sao, Amphitrite, Eudore, Thétis, Galéné, Glaucé, Cymothoë, Spéio, Thoë, l’agréable Thalie, la gracieuse Mélite, Eulimène, Agavé, Pasythée, Erato, Eunice aux bras de rose, Doto, Ploto, Phéruse, Dynamène, Nésée, Actée, Protomédie, Doris, Panope, la belle Galatée, l’aimable Hippothoë, Hipponoë aux bras de rose, Cymodocé qui sur la sombre mer, avec Cymatolége et Amphitrite aux pieds charmans, calme sans efforts la fureur des vagues et le souffle des vents impétueux, Cyrno, Eïoné, Halimède à la belle couronne, Glauconome au doux sourire, Pontoporie, Liagore, Evagore, Laomédie, Polynome, Autonoë, Lysianasse, Evarné douée d’un aimable caractère et d’une beauté accomplie, Psamathe au corps gracieux, la divine Ménippe, Néso, Eupompe, Thémisto, Pronoë et Némertès en qui respire l’âme de son père immortel. Ainsi l’irréprochable Nérée eut cinquante filles savantes dans tous les travaux. — (Hésiode, La Théogonie)
  4. (Mythologie) Nymphe, mère des Paliques.
    • Le chant V des Saturnales de Macrobe explique que Zeus s’empara de Thalie sous la forme d’un aigle pour ensuite lui faire l’amour près du fleuve Symèthe en Sicile. Elle s’enfouit dans le sol par crainte de la jalousie d’Héra. Ses enfants jumeaux, les Paliques, naissent donc sous la terre. Selon d’autres auteurs, ils passent plutôt pour les fils d’Héphaïstos ou d’Adranos.
  5. (Astronomie) (23) Thalie, internationalement (23) Thalia, planète mineure.

Traductions modifier

Précédé
de Terpsichore
Les Muses Suivi
d’Uranie

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • Thalie sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • Néréides sur l’encyclopédie Wikipédia