Français modifier

Étymologie modifier

De l’arabe ابرق, abrakh (« bicolore, généralement noir et blanc »)[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
abrok abroks
\a.bʁɔk\

abrok \a.bʁɔk\ masculin

  1. (Habillement) Manteau dont se drapent les femmes mauresques.
    • Toutes les terrasses voisines étaient chargées de spectateurs ou plutôt de spectatrices. Spectatrices étranges qui avaient l’air de fantômes. C’étaient des femmes mauresques drapées dans de grandes couvertures bleues ou blanches, nommées abrok ; elles étaient accroupies, et, de temps en temps, se levaient poussant une espèce de rire prolongé, qui ressemblait au glapissement de la dinde et au houhoulement de l’orfraie mêlés ensemble. Puis, ce cri poussé, elles se relayaient et rentraient dans leur immobilité. Une seule parmi toutes ces femmes allait, courant d’une terrasse à l’autre, enjambant les intervalles avec une merveilleuse légèreté, et, de temps en temps, péchant contre toutes les lois du prophète, ouvrant son abrok pour nous montrer une tête charmante qu’elle nous cachait aussitôt avec un rire d’une coquetterie extrême. — (Alexandre Dumas, Le véloce, ou Tanger, Alger et Tunis, Dondey-Dupré (Paris), 1855 page 337)
    • Abrok [...] Grande couverture blanche et bleue dont se drapent les femmes mauresques. — (Jules Trousset, Nouveau dictionnaire encyclopédique universel illustré : répertoire des connaissances humaines, Vol. 1, Paris, 1885, page 2)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  • Paul Guérin, Dictionnaire des dictionnaires : encyclopédie universelle des lettres, des sciences et des arts, A. Picard (Paris), 1884, page 19.