Voir aussi : ad vitam æternam

Français modifier

Étymologie modifier

Simplification graphique.

Locution-phrase modifier

ad vitam eternam \ad vi.ta.m‿e.teʁ.nam\

  1. Variante graphique par contrainte de saisie de caractère de ad vitam æternam.
    • Tu en meurs d’envie. Laisse-toi aller. Je te suivrai. Promis. Abandonne, ça vaut mieux. Qu’est-ce que tu espères, hein ? Que ça continue ad vitam eternam ? Ah, quelle blague ! Absurde ! Petit fou, va ! — (Fabrice Legru, Mes anges, Éditions Le Manuscrit, 2004, p. 17)
    • Si je devais rester suspendu ad vitam eternam entre mon pays d’exil et l’espoir de recouvrer un jour ma France, dites-vous bien que lorsque je passerai de vie à trépas, je partirai avec la conscience du devoir accompli, vous laissant seuls avec vos préjugés et les traces de ma légitime révolte consignés dans cet opuscule. — (Ben Jean Valjean, Cri d’exil d’un artiste beur, 2007)
    • — Très bien ! Un chant et un fugitif sans plus. Convainquez-les adroitement et l’église connaîtra notre reconnaissance ad vitam eternam. — (Christian Paviot, Les fugitifs, L'Harmattan, 2006, p. 139)
    • Toutefois, ce dictateur n’est investi du pouvoir absolu que pendant une durée de six mois, le temps de remettre de l’ordre dans les affaires de la cité. Il n’est nullement question de lui confier une domination sans partage « ad vitam eternam ». — (Nicolas Eybalin, 500 anecdotes historiques pour enfin retenir l’Histoire, éd. Scrineo, 2012)

Prononciation modifier