avoir une peur bleue
Français modifier
Étymologie modifier
- (1846) Composé de avoir et de peur bleue : la première attestation semblerait dater du 4 décembre 1846, dans la presse. Selon Patrice Bourdelais et Jean-Yves Raulot, auteurs de Une peur bleue : Histoire du choléra en France (1987), cette expression renvoie au teint des malades du choléra, qui touche Paris en 1832.[1]
Locution verbale modifier
avoir une peur bleue \a.vwa.ʁ‿yn pœʁ blø\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de avoir)
- Avoir très peur, craindre énormément.
Elle avait une peur bleue de cet endroit.
- En ce moment, c’est Jocelyne qui doit avoir une peur bleue. — (Sylvie Desrosiers, Qui a peur des fantômes?, 1988)
Apparentés étymologiques modifier
Traductions modifier
- Allemand : etwas fürchten wie die Teufel das Weihwasser (de) (craindre quelque chose comme le diable craint l’eau bénite)
- Anglais : to pale with fear (en), to be pale with fear (en) (être pâle (pâlir) de crainte), to be (turn) white as a sheet (en) (être (devenir) blanc comme un drap de lit), to be deathly afraid (en) (avoir une peur comme une peur de la mort)
- Breton : bezañ kaocʼh tomm en e vragoù (br)
- Italien : essere bianco come un lenzuolo per la paura (it)
- Persan : سخت ترسیدن ، شدیداً ترسیدن ، به هراس افتادن ، وحشت کردن ، از ترس جان به لب شدن (fa)
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « avoir une peur bleue [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « avoir une peur bleue [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « avoir une peur bleue [Prononciation ?] »
- ↑ Peur bleue : définition et origine de l’expression, sur www.laculturegenerale.com