Français modifier

Étymologie modifier

(Verbe) De voie.
(Nom) Du français avoué.

Verbe modifier

avoyer \a.vwa.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Donner de la voie à une lame de scie, c’est-à-dire élargir son mordant en inclinant ses dents alternativement à gauche et à droite.
    • Il existe des scies dont les dents sont avoyées, c’est-à-dire inclinées alternativement à droite et à gauche; le trait de coupe est dès lors plus large que la lame.
    • Il convient d’avoyer régulièrement la lame de la scie, c’est-à-dire de rendre régulier l’écartement des dents par rapport à l’axe de la lame.
  2. Muer.
    • C’était comme un triple rite de passage à l’adolescence, et l’on disait qu’un enfant était « avoyé » pour dire qu’il avait mué. Aucun patron ne pouvait employer un commis qui ne fût « avoyé ». — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 254).

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
avoyer avoyers
\a.vwa.je\

avoyer \a.vwa.je\ masculin (pour une femme, on dit : avoyère)

  1. Titre du premier magistrat, dans quelques cantons suisses.
    • P. de C. du 1er août 1701. — Une fille en âge de majorité, ou une veuve, gérant ses biens et n'ayant ni tuteur ni avoyer établi par figure de justice, peut valablement faire marchés, se céduler, s'obliger et contracter sans aucune autorisation, et tels actes sont tenus et réputés valides. — (Déclarations ou points de coutume rendus par le Petit-Conseil de la ville de Neuchâtel, publié par George-Auguste Matile, Neuchâtel : Imp. Attinger, 1836)
    • À Berne, l’avoyer représentait en droit l’empereur, mais en fait la bourgeoisie dès la seconde moitié du XIIIe siècle.

Apparentés étymologiques modifier

Prononciation modifier

Paronymes modifier

Références modifier

Voir aussi modifier