Bambara modifier

Étymologie modifier

Du nom bakɔrɔ (« bouc ») et du nom npeku (« raisinier »).

Nom commun modifier

bakɔrɔnpeku \bà.kɔ.rɔ.npe.ku\

  1. Petit arbre, "raisinier velu"; Lannea velutina

Variantes modifier

Synonymes modifier

Notes modifier

  • Fruit non-comestible.
  • "l’écorce fournit une teinture brun-rouge très appréciée, utilisée dans la production des tissus appelés 'basilanfini', largement associés à la notion de guérison."[1]
  • "Fumigation: Dans la région de Dioïla, on brûle ses rameaux pour attirer le mépris sur quelqu'un. L'utilisateur doit prendre soin de se placer le dos au vent pour ne pas recevoir cette fumée maléfique. Autres emplois: Selon un autre informateur, [cet arbre] aurait le caractère « femelle » et serait utilisé dans les rites de purification des personnes en cas de ruptures d'interdits communautaires."[2]
  • favoriserait l'abondance des récoltes[3]

Références modifier

  • Charles Bailleul, Petit dictionnaire bambara-français français-bambara, Avebury Publishing Co., 1981
  1. Charles Bailleul, Artem Davydov, Anna Erman, Kirill Maslinksy, Jean-Jacques Méric et Valentin Vydrin. Bamadaba : Dictionnaire électronique bambara-français, avec un index français-bambara. 2011–2014.
  2. R. Pageard, Plantes à brûler chez les bambara in Journal de la Société des Africanistes, 37(1), 1967.
  3. Dominique Zahan, La dialectique du verbe chez les Bambara, Mouton, Paris, 1963 , p. 41