Voir aussi : Banque à pitons

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Mot composé de banque et de piton. Les « pitons » étaient des bons que Price-McLeod émettait pour des montants variant de cinq sous à cinq dollars. On payait les gages des journaliers avec ces papiers qui n'étaient valables que pour les marchandises des magasins de la société. On a appelé ces « pitons » du nom de baptême de McLeod, leur inventeur : Peter. « De Peter à « Pitons », a dit Arthur Buies, il n’y a qu’un pas ; la transition est toute trouvée. Ce ne sont jamais les noms à donner qui embarrassent les Canadiens. »

Locution nominale modifier

banque à pitons \bɑ̃.k‿a pi.tɔ̃\ féminin

  1. (Québec) (Familier) Personne ou organisation que l’on considère comme une source d’argent pratique à peu près inépuisable.
    • Arrête de me quêter de l’argent, je ne suis pas la banque à pitons !
    • Il faudrait arrêter de considérer le gouvernement comme une banque à pitons.
    • Des chansons confectionnées selon les paramètres de la banque à pitons qui finance l’opération. — (Le Devoir, 13 avril 2007)

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier