Français modifier

Étymologie modifier

(Nom commun 1) Dérivé de blanc.
(Nom commun 2) Possiblement de l’italien bianca polizza (« billet blanc »), attesté sous la forme blancque dès 1541.

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
blanque blanques
\blɑ̃k\

blanque \blɑ̃k\ féminin

  1. Variété de raisin[1].
  2. (Par métonymie) (Œnologie) Vin blanc issu de ce raisin.

Traductions modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
blanque blanques
\blɑ̃k\

blanque \blɑ̃k\ féminin

  1. (Désuet) (Jeux) Jeu de loterie, pouvant être itinérant de ville en ville après consignation dans les registres municipaux, consistant à vendre des billets permettant de gagner par tirage des tableaux, des objets rares ou précieux, où la couleur blanche donne aux joueurs un résultat négatif[2].
    • Tout comme les bouts de carton bariolés qui ruinent ou enrichissent les joueurs, chaque pièce du jeu légal avait une valeur arbitraire : exactement comme à la blanque ou à l’hombre il était convenu qu’on se gardât à carreau, qu’on brouillât les cartes ou qu’on passât la main, qu’on se couvrit ou qu’on mentît. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, troisième partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 323)
  2. (Par extension) (Jeux) Coup où l’on ne gagne rien, ni ne perd rien.
    • Faire blanque.
    • Quand la bonne fortune manque, on ne cesse de faire blanque. — (Cadet Angoulevent, Les satyres bastardes et autres œuvres folastres, Éditions Anthoine Estoc, Paris 1614)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier