Voir aussi : brule-gueule

Français modifier

Étymologie modifier

(1735) → voir brûler et gueule

Nom commun modifier

Invariable
brûle-gueule
\bʁyl.ɡœl\
Singulier Pluriel
brûle-gueule brûle-gueules
\bʁyl.ɡœl\

brûle-gueule \bʁyl.ɡœl\ masculin parfois invariable (orthographe traditionnelle)

  1. Pipe à tuyau très court.
    • Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
      Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
      L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
      L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
      — (Charles Baudelaire; L’Albatros, dans Les Fleurs du mal)
    • Accoudé sur le dossier de sa chaise, il lisait un in-folio à tranches rouges, et fumait à grand bruit une petite pipe courte et brune, de celles qu’on appelle « brûle-gueule ». — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 65)
    • Et elle alluma son brûle-gueule, au grand scandale de mistress Mac Pherson. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 200)
  2. (Populaire) Alcool très fort, presque imbuvable.
    • Vêtu d’un chandail humide et porteur d’une casquette spongieuse, déformée, d’un pantalon trop court et de godillots à clous, le gars tétait un authentique brûle-gueule de terre-neuva. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)

Variantes modifier

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier