Français modifier

Étymologie modifier

(1788) De l’occitan brandada, du verbe brandar (« remuer »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
brandade brandades
\bʁɑ̃.dad\

brandade \bʁɑ̃.dad\ féminin

  1. (Languedoc-Roussillon) (Provence) (Cuisine) Plat cuisiné à base de poisson, principalement de la morue ou de merluche, qui consiste à l’émincer et à la faire cuire avec de l’ail haché, et de l’huile.
    • Des messieurs congestionnés, comblés d’olives noires, de brandade et de safran, y parlent littérature avec autorité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
    • Un excellent endroit pour observer les allées et venues de cette place, qui a l’âme d’un manège et la majesté d’un musée, est le café de l’Univers, qui se recommande pour sa brandade du vendredi. — (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939)
    • […] dans la cuisine nîmoise […] une mention spéciale à la brandade. L’histoire fait naître ce plat au XVIe siècle, d’un mélange d’huile d’olive, d’herbes parfumées de la garrigue et surtout de filets de morue, abondants sur les marchés de l’époque ; ils servaient aux Malouins de monnaie d’échange contre le précieux sel d’Aigues-Mortes. — (Véronique Mure, Jardins de garrigue, Édisud, 2007, page 81)
  2. (Péjoratif) Injure inexplicable.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier