Français modifier

Étymologie modifier

Il est déjà mentionné à la fin du XIXe siècle dans Zeitschrift für neufranzösische Sprache und Literatur mit besonderer Berücksichtigung des Unterrichts im Französischen auf den deutschen Schulen, par Dr. G. Korting & Dr. E. Koschwitz, éd. E. Franck, 1884, vol.6, p. 187, qui mentionne : « Un conneau (étymologie: con) n'est pas un farceur, mais un imbécile. »
Le Dictionnaire des noms contenant la recherche étymologique des formes anciennes de 20.200 noms relevés sur les annuaires de Paris, de Lorédan Larchey, Paris : aux frais de l'auteur, 1880, p. 109, indique que conneau signifiait jadis le lapin.
Les patronymes « Conne », « Connard », « Conneau » et variantes n'ont en revanche aucun rapport étymologique avec le mot « con » en Europe continentale, ils proviennent du germanique con(hardt) signifiant « brave et dur » (à rapprocher du néerlandais koen, « courageux » et de l'anglais hard, « dur »). Chez les personnes d'origine irlandaise, Connard et Connart sont des dérivés de Connacht[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
conneau conneaux
\kɔ.no\

conneau \kɔ.no\ masculin

  1. (Vulgaire) Connard.
    • Ce conneau est givré ! lâcha Cauvert au plus grand des matons qui s'étaient rués dans la cellule. — (Jérôme Harlay, Le Sel de la guerre, éditions Belfond, 2008)
    • Pourquoi qu’on devrait payer pour ce conneau qu’a tout fait foirer ? — (Alexis Salatko, China et la grande fabrique, 2008)
    • Mais c’est ma fourche ! Je croyais que ces conneaux de jeunes me l’avaient piquée. T’es venu me la rapporter ? — (Daniel Hernandez, Les cathédrales du vin: Polar en terres vinicoles, éditions Mare Nostrum, 2017)

Prononciation modifier

Références modifier