couchable
Français modifier
Étymologie modifier
Adjectif modifier
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
couchable | couchables |
\ku.ʃabl\ |
couchable \ku.ʃabl\ masculin et féminin identiques
- (Canada) Qui peut se mettre au lit pour s’endormir. Note : Généralement utilisé à la forme négative.
- Roule un peu plus vite, Sylvain, il ne faut pas que le bébé s’endorme, il ne sera plus couchable après le souper.
— (Marcia Pilote, La vie comme je l’aime, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 2010)Pis pas couchable par-dessus l’marché! C’était épouvantable. Quand tes parents sortaient un peu plus tard, c’était pas rare que tu viennes me réveiller dans le salon où je m’étais endormie, devant la télévision.
— (Gabriel Anctil, La tempête, Éditions XYZ, Montréal, 2015)Mélissa, c’était une fille qui n’était pas « couchable » le soir, elle ne voulait jamais dormir.
— (Réjean Ouimet, Réjean Ouimet, l’homme derrière la Fromagerie St-Albert, onfr.tfo.org, 17 août 2019)Il fallait que les quatre membres du groupe et Julien Mineau soient d’accord pour que la version d’une chanson soit considérée comme finale. Un résultat obtenu souvent au petit matin. « Mais Julien n’est pas couchable », souligne Simon Larose.
— (Émilie Côté, Zen Bamboo: grand cru musical, lapresse.ca, 27 mars 2020)
- Qualifie une personne avec laquelle on peut avoir des rapports sexuels.
Ton objectif pour l’instant, ce n’est pas d’enrayer la prochaine guerre, c’est de coucher prochainement avec cette petite. Car enfin, elle est couchable.
— (Jules Romains, Les Hommes de bonne volonté, tome 3 : Les Pouvoirs, Flammarion, Paris, 1935, page 73)Quel genre de fille ?
— (Antonio Jeffry, Soleil Nègre, Éditions Louis Soulanges, 1963)
La fille couchable.
Comment ?
La fille avec laquelle on prend son plaisir.Il mit à profit cette facilité pour séduire la cantinière, seule femme couchable du château d’If.
— (René de La Croix de Castries, Les rendez-vous de l’Histoire, Librairie académique Perrin, Paris, 1979)
Antonymes modifier
Traductions modifier
pour s’endormir (1)
pour avoir des rapports sexuels (2)
Références modifier
- ↑ Figure à l’article Lict dans Les Épithètes de M. de la Porte, Parisien, chez Gabriel Buon, Paris, 1571, page 148.