Français modifier

Étymologie modifier

(Prehnite) (1797) Mot inventé par le naturaliste français Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, inspiré du grec κουφός « léger », et λίθος, « pierre »[1].
(Géologie) (1933) Mot inventé par le géologue et paléontologue français Josué Hoffet, de même dérivation.

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
coupholite coupholites
\ku.fɔ.lit\

coupholite \ku.fɔ.lit\ féminin

  1. (Minéralogie) (Désuet) Synonyme de prehnite.

Notes modifier

Le mot fut d’abord masculin.

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
coupholite coupholites
\ku.fɔ.lit\

coupholite \ku.fɔ.lit\ masculin

  1. (Géologie) Désigne les minéraux composant les magmas légers.
    • Pour éviter les périphrases, je les désigne sous un nom spécial, appelant les premiers coupholites (1), et les seconds barylites. Ces noms sont bien construits étymologiquement et peuvent être mis sous le patronage de Platon qui opposait κουφότερα à βαρύτερα.
      Dans la nomenclature chimico-minéralogqiue américaine, ces minéraux, lorsqu’ils sont calculés, portent les noms de
      sal (silice, alumine) et fem (fer, magnésie). On en a déduit les adjectifs salic et femic.
      […]
      (1) Ces deux noms, coupholite et barylite, ont déjà été employés dans la nomenclature minéralogique, mais coupholite, variété de prehnite, est tombé en désuétude et barylite désigne un silicate de plomb si rare qu’il ne peut prêter à équivoque. — (Josué Hoffet, « Notes sur la géologie du territoire de Kouang-Tchéou-Wan », in Bulletin du Service géologique de l’Indochine, volume 20, fascicule 1, Imprimerie d’Extrême-Orient, 1933, p. 16)
    • Les minéraux utilisés pour les cadres de premier ordre, sont les minéraux légers (d < 2,77) nommés coupholites ou minéraux blancs : quartz, feldspaths, feldspathoïdes (néphéline, leucite, sodalite, haüyne, noséane), analcime. Ces minéraux « cardinaux » ont été choisis pour le cadre de premier ordre, parce qu’ils prédominent dans un très grand nombre de roches. En outre, ils traduisent mieux que d’autres les caractéristiques essentielles du magma. Les minéraux colorés qui sont en même temps les minéraux lourds ou barylites (d > 2,77) servent à définir les groupes de 2e ordre. — (Revue générale des sciences pures et appliquées, 1936)
    • Le paramètre p est égal au rapport sal/fem. Il permet de diviser les roches en hololeucocrates, leucocrates, mésocrates, mélanocrates et holomélanocrates, mais il sert surtout à déterminer le choix des autres paramètres.
      Les paramètres employés dans le groupe des coupholites (paramètres A) sont les suivants
      […] — (Boris Choubert, « Géochimie des magmas et permanences statistiques », in Mémoires de la Société géologique de France, vol. 26, nos. 1–2, 1947)
    • La muscovite, bien qu’incolore (leucocrate) est rangée parmi les barylites pour n’être pas séparée des autres micas. L’étymologie de barylite et coupholite exprime la densité plus forte des premiers et la relative légèreté des seconds, la limite étant de l’ordre de 2,77. Par extension on parle de roche mélanocrate ou roche leucocrate suivant qu’une roche est riche en minéraux de l’une ou l’autre catégorie. Une roche mésocrate est intermédiaire à ce point de vue. — (Eugène Raguin, Pétrographie des roches plutoniques dans leur cadre géologique, 1970)

Antonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  • [1] : KOUPHOLITE. Picot de la Peyrouse, 1797, Delam. T. T. [Théorie de la Terre], [tome] ii, [page] 547, f. κουφός, 'light,' because so light in weight, and λιθος. An obs. syn. of prehnite. — (Albert Huntington)