déifiable
Français modifier
Étymologie modifier
Adjectif modifier
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
déifiable | déifiables |
\de.i.fjabl\ |
déifiable \de.i.fjabl\ masculin et féminin identiques
- Qui peut être déifié.
- La nature humaine, par la présence de la liberté, reste intrinsèquement « ouverte », ce qui la fait déifiable. Thèse de l’ouverture au surnaturel, qui n’est qu'une implication ou un moment de la thèse de Blondel. — (Henry Duméry, Blondel et la religion: Essai critique sur la « Lettre » de 1896, Presses Universitaires de France, Paris, 1954)
- L’analyse de R. Hamayon sur les échecs à fabriquer un récit fondateur en témoigne : ni une figure mythique comme Geser, le héros épique, ni un chef historique vénéré et presque divinisé comme Gengis Khan ne sont forcément déifiables. — (Monique Jeudy-Ballini, Introduction. Le monde multiplié par lui-même, dans Le Monde en mélanges: Textes offerts à Maurice Godelier, CNRS éditions, Paris, 2016, page 15)
- C’est ce qui me distingue des écologistes, qui sont dans une forme de déification de la nature. Or, pour moi, la nature n’est pas déifiable, au sens où « Dame Nature » n’est pas l’état auquel j’aspire. — (Olivier Faure, « Je veux permettre la réaffirmation du Parti socialiste et du socialisme », lvsl.fr, 4 décembre 2020)
Traductions modifier
Anagrammes modifier
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Références modifier
- ↑ « Deïté, deïfier, deïfiant : deïfiable, deïfié, divin; & ainsi des autres. » : L’extrait ou la méthode de la sagesse et de l’éloquence universelle, par le R. P. Léon, Paris, 1655, page 31.