Français modifier

Étymologie modifier

(1414) Du bas latin depositarius, de même sens.

Attestations historiques modifier

  • (XVIIe siècle) S’il faut dire, en parlant d’une femme, Poëte, ou Poëteſſe ; Philoſophe, ou Philoſopheſſe ; proprietaire, ou propriétaireſſe ; dépoſitaire, ou dépoſitaireſſe. — (Gilles Ménage, Observations sur la langue françoise, Claude Barbin, 1676)
    S’il faut dire, en parlant d’une femme, poète, ou poétesse ; philosophe, ou philosophesse ; propriétaire, ou propriétairesse ; dépositaire, ou dépositairesse.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
dépositaire dépositaires
\de.pɔ.zi.tɛʁ\

dépositaire \de.pɔ.zi.tɛʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Celui ou celle à qui on confie un dépôt.
    • Auguste est mon plus fidèle compagnon, mon confident, le dépositaire de tous mes secrets, petits et grands. — (Antoine Bello, Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet, 2010 ; édition Folio, 2012, p. 137)
    • Bernard n'eut pas besoin de se recueillir pour retrouver gravées dans sa mémoire les instructions dont il était dépositaire. Il les récita d'une haleine, sans en omettre un seul mot, tandis que Guilleragues en écrivait les parties essentielles sous sa dictée, en une forme abrégée et indéchiffrable. — (Ernest Daudet, Fils d'émigré, Éditions Bibebook, 2015, p. 128)
  2. (Sens figuré) Celui, celle qui est garant de quelque chose.
    • Les dépositaires de l’autorité.
    • Être le dépositaire des secrets de quelqu’un.
    • La troisième classe de prêtres était les ovates ou eubages, fidèles dépositaires des rites sacrés et des cérémonies religieuses ; cette dernière classe exerçait aussi l'art divinatoire, et remplissait ainsi le même office que les augures et les aruspices de Rome. — (Ernest Bosc, L. Bonnemère, Histoire des Gaulois sous Vercingétorix, Librairie de Firmin-Didot, Paris, 1882)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier


Paronymes modifier

Références modifier