dormir sur ses deux oreilles

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) L'expression existe déjà de manière semblable en latin, avec un sens identique. On la trouve dans Cicéron, Atticus 13, 24, 1 : « quoniam tu suscipis, in alteram aurem », ce que le Gaffiot traduit par « puisque toi, tu t'en portes garant, je puis dormir sur l'une ou l'autre oreille [sur mes deux oreilles] ».[1]


Locution verbale modifier

dormir sur ses deux oreilles \dɔʁ.miʁ syʁ se dø.z‿ɔ.ʁɛj\ (se conjugue → voir la conjugaison de dormir)

  1. (Sens figuré) Être parfaitement tranquille, dormir ou demeurer sans inquiétude.
    • Les refuges partagent avec d’autres mauvais lieux la propriété de s’emplir d’une fébrile agitation, juste au temps que les bourgeois ont coutume de dormir sur leurs deux oreilles. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 91)
    • L’entraîneur pouvait dormir sur ses deux oreilles, « Max » allait sortir son match et l’ailier de l’équipe adverse savait déjà qu’il allait passer sa soirée au poste d’arrière. — (Yannick Batard, FC Nantes: Une équipe, une légende, 2005)
    • Oui, nous allons bien, maman, tu peux aller manger ta soupe, te coucher et dormir sur tes deux oreilles jusqu’à demain matin… — (Mathieu Belezi, Attaquer la terre et le soleil, Le Tripode, 2022)

Variantes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Prononciation modifier

  • France (Lyon) : écouter « dormir sur ses deux oreilles [Prononciation ?] »
  • France (Lyon) : écouter « dormir sur ses deux oreilles [Prononciation ?] »
  • France (Vosges) : écouter « dormir sur ses deux oreilles [Prononciation ?] »
  • Somain (France) : écouter « dormir sur ses deux oreilles [Prononciation ?] »
  1. (français) auris sur gaffiot.org. Consulté le 30 juillet 2022.