enforcer
Français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
enforcer \ɑ̃.fɔʁ.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Forcer, presser.
- Violer.
- Oui, les voilà bien, ces mauvais garçons ! s’exclamait la mère Corniflet ; ils ne songent qu’à piller, qu’à mettre les pauvres gens à mal, ces ribauds; qu’à enforcer les jeunes bachelettes, les mécréans. — (L’Austrasie, revue de Metz et de Lorraine, 1855)
- Faire appliquer en pratique.
- D’où la seconde conséquence : ne pas interdire si c'est inutile pour enforcer. — (L’étranger face au droit, XXes journées d’études juridiques Jean Dabin, sous la direction de Jean-Yves Carlier, 2010)
- Rendre plus solide, renforcer, fortifier.
C’est un fil bien ténu, mais que j’enforcerai de manière à faire une corde pour monter au balcon de l’infante.
— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Prononciation modifier
- Somain (France) : écouter « enforcer [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
Ancien français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
enforcer \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
enforcer \Prononciation ?\ intransitif (voir la conjugaison)
- Devenir plus fort, s’aggraver, redoubler de force.
- Commence a enforcier li vens — (Guillaume d’Angleterre, f. 5, 8e colonne (manuscrit de 1288))
- Commence a enforcier li vens — (Guillaume d’Angleterre, f. 5, 8e colonne (manuscrit de 1288))
Variantes modifier
Dérivés modifier
Dérivés dans d’autres langues modifier
Références modifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (enforcier)
- « enforcer », dans Jean Nicot, Thresor de la langue françoyse, 1606 → consulter cet ouvrage