Français modifier

Étymologie modifier

En- « à l’intérieur de », et fourrer

Verbe modifier

enfourrer \ɑ̃.fu.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Batteur d’or) Mettre des feuillets de vélin autours des feuilles d'or en vue de les battre.
  2. (Sellerie) Bourrer la face interne du collier d'un cheval.
  3. (Se) vêtir de fourrure.
    • Une grosse vieillasse enfourrée de zibeline dorlotait un yorkshire sous seins privés (privés de consistance), deux Arabes opulents se taisaient en silence, comme l’eût écrit l’éminent Ponton du Sérail, les autres rescapés se fondaient dans cette grisaille humaine dont on fait les foules et si tu te figures que je vais me faire chier la bite à te les décrire, tu te files le doigt dans l’œil jusqu’à l’avant-bras. — (Frédéric Dard, Meurs pas, on a du monde, Fleuve noir, Paris, 1980)

Prononciation modifier

Références modifier

Moyen français modifier

Étymologie modifier

En- « à l’intérieur de », et fourrer.

Verbe modifier

enfourrer *\ɑ̃.fu.ʁe\ transitif

  1. Donner du fourrage
    • (XVIe siècle) Ainsi, deux fois le jour, de son troupeau soigneuse, Ell’l’enfourre elle mesme et n’est point paresseuse. — (Plaisir des champs, page 260)

Références modifier