estriver
Français modifier
Étymologie modifier
- (XIIe siècle) De l’ancien français estriver.
Attestations historiques modifier
- (XVIe siècle) La philosophie n’estrive point contre les voluptés naturelles, pourvu que la mesure y soit jointe. — (Montaigne, III, 380)
Verbe modifier
estriver \ɛs.tʁi.ve\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Désuet) Être en querelle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Traductions modifier
Prononciation modifier
- La prononciation \ɛs.tʁi.ve\ rime avec les mots qui finissent en \ve\.
- France (Lyon) : écouter « estriver [Prononciation ?] »
- Bourg-en-Bresse (France) : écouter « estriver [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « estriver [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références modifier
- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (estriver)
Ancien français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
estriver \e.stri.ver\
- Rivaliser.
- Disputer.
- Donc en ont comencié entre eus à estriver. — (Thomas le martyr, vers numéro 140, XIIe siècle)
- Ce dit Renars : n’i a mie
Fox est qui vers seignor estrive
Jamais, à nul jor que je vive,
Ne ferai rien qui lui desplaise. — (Roman de Renart, vers numéro 18263, XIIIe siècle)
Dérivés dans d’autres langues modifier
- Anglais : strive
Anglo-normand modifier
Étymologie modifier
- De l’ancien français estriver.
Verbe modifier
estriver
Dérivés dans d’autres langues modifier
- Anglais : strive
Moyen français modifier
Étymologie modifier
- De l’ancien français estriver.
Verbe modifier
estriver
- Estriver.
- Avecque tes voisins jour et nuit estriver. — (Mathurin Régnier, Satires)
Références modifier
- « estriver », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4e édition → consulter cet ouvrage