Français modifier

Étymologie modifier

Composé de faire et de du sien.

Locution verbale modifier

faire des siennes \fɛʁ dɛ sjɛn\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. Faire des folies, jouer un mauvais tour, avoir de mauvais procédés qui sont bien dans le caractère, dans les habitudes de celui qui s’en est rendu coupable.
    • C’était encore le tyran Cuff qui faisait des siennes il châtiait vigoureusement le jeune Osborne, qu’il avait chargé d’une expédition assez dangereuse, et qui n’en était pas venu à son honneur. — (Philarète Chasles, Le roman de mœurs en Angleterre, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1849)
    • Ah bien ! c’est que votre maman a encore fait des siennes ; elle frappe dur quand elle tape sur vous. — (Comtesse de Ségur, Les Petites Filles modèles, 1857)
    • Voilà précisément notre cinquième chien de droite qui fait des siennes ! Je vais le corriger ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
    • Néanmoins, le bruit courut, dans les environs, qu’une espèce d’homme sauvage, emplumé et cornu, s’était montré à plus de dix personnes, et on en conclut que le diable était venu faire des siennes dans le quartier de l’Arsenal. — (Bibliophile Jacob, Contes littéraires du bibliophile Jacob à ses petits-enfants, 1882)
    • Dites-donc … vous avez encore fait des vôtres ici ? — (Abel Hermant, L’esbroufe, acte Ier, scène 12 ; Ernest Flammarion éditeur, Paris, 1904, page 92)
    • Marin de la Bièvre haussa doucement les épaules et ferma le haut de sa blouse noire dont le bouton faisait des siennes. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 52)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sien)