Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIe siècle) Composé de faire et de faveur.

Locution verbale modifier

faire une faveur \fɛ.ʁ‿yn fa.vœʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. Accorder par bienveillance quelque chose d’inusuel, voire d’exceptionnel.
    • Prends-moi M. Badou, c’est un bonhomme qui sentira que tu lui fais une faveur en l’épousant ; tu lui peruaderas, au contraire, que tu te trouves très heureuse avec lui, et il te laissera vivre tranquille et indépendante. — (Stendhal, lettre du 30 avril 1807 à sa sœur Pauline, dans Lettres intimes, Calmann Lévy, Paris, 1892, page 204)
    • Si l’on disait à l’ouvrier qu’il peut entrer au café-concert pour 0 fr. 50 c., la médiocrité du prix le ferait douter de l’attrait du spectacle. Pour l’engager, on sollicite en lui l’instinct qui le porte à se croire supérieur au voisin. On lui persuade qu’on lui fait une faveur. — (Bulletin de la Société internationale des études pratiques d’économie sociale, tome III, séance du 28 avril 1872, Dentu, Paris, 1872, page 660)
    • Lorsque quelqu’un vous fait une faveur, il peut vous arriver de vous sentir redevable vis-à-vis de lui, et de chercher à lui rendre la pareille dès que cela vous est possible. — (François Lelord, Christophe André, Comment gérer les personnalités difficiles Odile Jacob, Paris, 2000)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

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Références modifier