fieffer
Français modifier
Étymologie modifier
- De l’ancien français fieffer.
Verbe modifier
fieffer \fje.fe\ ou \fjɛ.fe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Accorder à titre de fief.
Fieffer un domaine.
- Doter d’un fief.
- La Bohême est suffisamment vaste et riche pour que je puisse fieffer tous mes fidèles généraux, d’autant qu’une fois établi sur ce trône je serai trop heureux de rogner les Etats de ce ridicule duc de Bavière, grâce à quoi j’aurai sur son compte nombre de fiefs à distribuer. — (Guy Rachet, Les chemins de l’aurore, 1988)
Dérivés modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- Bourg-en-Bresse (France) : écouter « fieffer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « fieffer [Prononciation ?] »
Références modifier
- « fieffer », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Ancien français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
fieffer \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- Fieffer, donner en fief.
- Li senechals esteit en la contrée nez,
Bels chevaliers e granz, e riches bien feffez. — (Th. le mart. 138, XIIe s.)
- Li senechals esteit en la contrée nez,
- Accorder, donner, gratifier, doter.
- [Je]Ne tieng, fait sainz Thomas, de lui fius ne heritez,
Ne rien en barunie ; mais tut est charitez,
Et parmenable aumosne tut ce dont sui fieffez. — (XIIe s.)
- [Je]Ne tieng, fait sainz Thomas, de lui fius ne heritez,
Variantes modifier
Dérivés modifier
Dérivés dans d’autres langues modifier
- Français : fieffer
Références modifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage