Français modifier

Étymologie modifier

De la féérie La Fille de l’air de Cogniard et Raymond (1837), et sa parodie La Fille de l’air dans son ménage de Delaporte (1837), mettant en scène la fille du roi des génies qui perd d’abord ses ailes pour l’amour d’un mortel, mais repart au ciel déçue par son mariage. (cf. sur Gallica)

Locution nominale modifier

fille de l’air \fij də l‿ɛʁ\ féminin

 
Fille de l'air (Tillandsia usneoides) aux branches d'un arbre. (sens 3)
  1. Personne qui a fui, qui s’est éclipsée.
    • Jouer les filles de l’air.
  2. (Par extension) Déserteur, dans l’expression « ami de la fille de l’air ».
    • Nous l’escortâmes un bout de chemin. Il retrouva son bataillon dans un repli de terrain où fumaient des feux de grand’halte. Sans doute était-ce un ami de la fille de l’air, mais trop jeune. Il n’avait pas encore compris. Déserter en Espagne appelait la mort. — (Joseph Jolinon, Guerrillas 1808, éd. Charlot, 1942, pages 45-46)
  3. (Botanique) Mousse espagnole, plante épiphyte dont le nom scientifique est :Tillandsia usneoides.

Dérivés modifier

Traductions modifier