Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) De fourbe.

Verbe modifier

fourber \fuʁ.be\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Désuet) Tromper en fourbe.
    • Et cet ingrat que j’aime, Après m’avoir fourbé, me fait fourber moi-même. — (Corneille, Le Menteur)
    • […] vous vous êtes accordés, Scapin, vous et mon fils, pour me fourber […] ?
      - Ma foi, monsieur, si Scapin vous fourbe, je m’en lave les mains […].
      — (Molière, Les Fourberies de Scapin)
    • Oui, oui, fourber un fourbe est une œuvre louable. — (Philippe Néricault Destouches, Le Dissipateur, ou l’honnête friponne, I, 3)
    • Si les prêtres ont si bien fourbé pendant quatre cents ans, pourquoi ne l’ont-ils pas toujours fait ? — (Fontenelle, Histoire des oracles)
    • Quand ils ont été questionnés sur nous, ils ont eu l’esprit de fourber, ils nous ont fait passer pour la dame de compagnie et le secrétaire de leurs maîtres censés en voyage ; certains de ne jamais éprouver le moindre refus, ils ne sortent point sans en demander la permission ; d’ailleurs ils sont heureux, et voient bien que leur condition ne peut être changée que par leur faute. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre LII)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier